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Cap vers le nord - Dalat, Quy Nhon

  • Photo du rédacteur: Rémi & Justine
    Rémi & Justine
  • 24 nov. 2019
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 21 avr. 2020

Un bus de nuit plus tard, arrivée à 5h30 pour le lever du soleil à Dalat. Station montagnarde de type suisse construite par des urbanistes français pendant qu'ils étaient encore chez eux, la ville ne ressemble que très peu à ses collègues. Un grand lac, des hôtels absolument partout, de toutes les tailles et pour toutes les bourses, un immense golf au cœur de la ville, des habitants qui ont l'air de mener une vie plutôt aisée. Avant de pouvoir accéder à notre chambre (14h), on se promène donc dans les rues gentiment escarpées, on visite le marché puis une jolie pagode très tranquille.


Ensuite, on se décide à faire le tour du lac, joli mais sans intérêt fou, pour aller voir une fac à l'abandon dans laquelle nous ne rentrerons pas finalement. Après d'excellents rouleaux de printemps, visite d'une petite gare copiée sur celle de Deauville, dont le vieux train amène à une pagode quelques kilomètres plus loin.


Un peu cher, nous ne le prendrons pas et remonterons faire une grosse sieste à l'hôtel avant d'aller grignoter des brochettes sur le marché, qui est bien plus animé de nuit. De nombreux.ses vendeurs.ses essaient de nous démarcher pour acheter pizzas vietnamiennes, barbecues ou lait de soja. Du monde mais pas trop, l'équipe nationale de foot joue ce soir-là contre celle de Thaïlande.


Le lendemain, achat d'une carte SIM locale puis prise d'un taxi A/R pour la pagode au bout du train précédemment évoqué. Nous hésitons à louer un scooter pour visiter les environs, un autre lac, quelques forêts de montagne et cascades, quasiment tous payants. Ce sera pour une autre fois. Un peu frustrés sans le dire, nous prenons un bus de quelques heures pour Quy Nhon.


La route dure 9h et traverse de très jolies pinèdes montagneuses, que nous n'aurons pas le loisir d'explorer. A 22h, le bus nous largue au sud de Quy Nhon, station balnéaire peu touristique. Manque de bol, là où d'habitude une navette nous rapproche de notre hôtel, ici la ville n'est qu'une étape du bus, à peine descendus il repart et nous voilà assaillis par des chauffeurs de taxi aux tarifs un peu dopés à l'hélium. Manque de chance, on dort à 4km de là. Mais on a déjà assez dépensé comme ça, alors on marchera. Arrivés à l'hôtel, à la fois joli à l'extérieur ou dans le hall, et glauque à l'intérieur (imaginez des murs peints en gris foncé, avec des draps gris et une minuscule fenêtre à 2m de haut), nous découvrons qu'il s'agit en fait d'une chambre triple, que nous partagerons avec un gentil cafard. Le lendemain, nous changeons de chambre pour aller à mieux et moins cher (5€, qui dit mieux ?) plus près de la plage, parce qu'on est pas venus ici pour souffrir, okay ?!


Journée ensuite plus tranquille, passage devant d'anciennes tours cham (peuple qui contrôlait cette partie du pays jusqu'à il y a trois ou quatre siècles), usage bienvenu d'une machine à laver, balade le long du front de mer entre les gros immeubles et la jolie plage, jusqu'à une barre rocheuse vaguement sympa mais qui n'arrive pas à la cheville de Ploumanac'h. L'endroit calme et banal fait pourtant le bonheur des cars de japonais (ou chinois), qui s'extasient devant la "Queen Beach", minuscule plage de galets ronds propice aux selfies.


Le soir, premier pho en bas de chez nous (excellent), puis décision à prendre: rester une journée de plus et louer des scooters pour aller explorer les environs, ou départ matinal pour la suite ? La location étant un poil chère, notre inexpérience en la matière ainsi que l'éloignement des autres sites à voir alentour (35 min de scooter entre chaque site, meh) nous décident à partir à 6h30 sans regrets quelques centaines de kilomètres plus au nord, dans la très touristique Hoi An.

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